Vous vous sentez l’âme d’un entrepreneur, vous avez envie de créer, de vous épanouir à travers l’aventure entrepreneurial. Vous êtes motivé, vous disposez d’un capital plus ou moins important, mais que faire ? Dans quelle activité vous lancez ? Nous allons voir ensemble les deux formules possibles.

Les 2 types de projets possibles

En toute simplicité, il vous est possible de soit créer une entreprise qui ressemble à une entreprise déjà installé, avec un marché existant, et avec un élément de différenciation. Ainsi vous allez pouvoir analyser votre marché, vos concurrents, définir votre offre plus facilement. En revanche comme le marché est donc par nature presque saturé puisqu’il est arrivé à maturité, les marges seront faibles et difficiles à augmenter. Il faudra fournir beaucoup de travail, avoir une très bonne gestion de vos achats, un planning rigoureux sur la gestion du personnel, et dans votre communication, car vos concurrents installés depuis des années, on déjà verrouillé les prix. Pour vous sortir du lot il faudra avoir un élément de différenciation (produit unique, positionnement haut de gamme, ou à l’inverse bon marché) ou répondre à une offre qui n’existe pas (il n’y a pas de pizzeria à moins de 20 moins, lancer vous dans la pizza car la demande est existante, et les livreurs ne viennent pas jusqu’à votre secteur). Pensez aussi que s’il n’y a pas d’entreprises de ce type dans votre secteur il peut aussi y avoir des raisons, demandé par exemple pas assez importante. Il ne sera alors pas intéressant de vous y installé (l’étude de marché vous permettra de détecter ces points). Le point positif est que votre offre séduira facilement et rapidement vos nouveaux clients si vous prenez bien le temps de communiquer sur les différents supports existants tel que la distribution de flyer, ou l’animation et votre présence sur les réseaux sociaux. Pour atteindre votre point mort (lorsque vos recettes dépasseront le montant de vos charges fixes et variables) il faudra être patient le temps que vos passants s’habitue à vous voir, cela peut alors prendre plusieurs mois, il faudra donc bien préparer votre plan de communication pour que cette phase de lancement soit la plus petite possible.

La seconde possibilité est de créer un produit ou service novateur. Dans ce cas le risque sera beaucoup plus grand car avant même de devoir vendre, vous devrez communiquer sur cette nouvelle offre pour ensuite pouvoir convertir vos clients. Cette phase de décollage sera alors plus longue qu’une activité connue du grand public. Ce lancer dans cet objectif nécessitera beaucoup plus de fonds, et d’être bien plus patient avant de commencer à voir quelques retombées. Il vous faudra très souvent l’apport d’une banque, ou voir même un business Angel (investisseur privé prêt à débourser 50 Ke 1 M pour vous aider à vous lancer moyennant un accès au capital de votre entreprise) c’est le cas de nombreux entrepreneurs qui sont passés dans l’émission M6 « recherche associés ». Le côté positif est que en fonctionnant vous aurez une satisfaction bien plus grande, car vous aurez aidé des centaines de milliers de personnes à travers votre produit auquel personne n’avait pensé. Les marges également seront plus importantes car c’est vous qui définirez votre prix, et ainsi votre marge. Comme il n’y aura pas de produit équivalent et les clients ne pourront pas le comparer, ils seront donc plus enclin à payer le prix « fort ».

En conclusion tout dépendra du capital dont vous disposez, et de votre aversion au risque. Vouloir proposer un produit innovateur peut être alléchant, mais beaucoup plus risqué. A l’inverse avec un produit déjà existant sur le marché, il faudra avoir un élément de différenciation important afin de capter vos premiers clients. C’est le constat que nous pouvons faire dans le domaine de la restauration, ou il est facile de se lancer car l’apport nécessaire n’est pas insurmontable (30 000 à 150 000 euros), et le produit reste relativement simple, mais un secteur presque saturé car les consommateurs ne mangent qu’une seule fois le midi, il sera donc plus difficile d’arriver à votre seuil de rentabilité facilement. Et vous, vous êtes plutôt produit existant ou totale  innovation ?